Notre journée familiale 2017

Le 15 août 2017 se déroulait notre traditionnelle journée familiale. Macha aidée par de gentils bénévoles nous avaient encore concocté une panoplie d’activités plus farfelues les unes que les autres. Deux catégories, l’une réservée aux enfants, l’autre ouverte à tout le monde.

Le micro climat régnant sur les hauteurs de la colline de Bothey était par tradition de la partie. Ce n’était pas les annonces catastrophiques des services météorologiques qui allaient rebuter l’ardeur des participants. Pour faire patienter les moins jeunes venus en découdre au concours de pétanque, Macha donna le signal de l’ouverture du bar. Y officiaient, Nestor le barman, David le maître brasseur, Jean-Marc K (papa de Jade), Frédéric.
 
C’était parti mon Kiki pour les jeunes, Macha rameuta les enfants avec sa douce, mélodieuse et énergique voix que les chevaux au refus devant un obstacle traduisent aisément par « tu le fait ou çà va chauffer… ».
Les équipes constituées, c’est son plan B qui donna les instructions et le règlement. Les championnats des jeunes pouvaient commencer. Chaque épreuve réussie donnait droit à un mot qui aiderait à localiser le lieu secret pour l’apothéose de la chasse au trésor. Par ordre alphabétique voici à chaque poste, ce que nos gentils bénévoles inspirés nous avaient préparés.
 
Anne-Sophie, le « qi gong » revu et corrigé
Variante locale de la gymnastique chinoise qui se pratique les yeux bandés avec une partenaire guidant à la voix la pratiquante afin de l’aider à introduire un crayon dans le goulot d’une bouteille. Bizarre, vous avez dit bizarre! Non, rien de bizarre à Sombreffe tout est possible...
 
Aurélie et Hélène, des câlins et l'amour des brouettes.
Un petit câlin aura suffit pour convaincre Hélène à s’embarquer dans l’aventure. C’est au bruit des tambourinements que l'on peut apercevoir quotidiennement la première se promener avec sa grande brouette lors de la distribution de la pitance de nos pensionnaires. Simple coïncidence ou déformation professionnelle? Ici ce sont les plus grandes de chaque équipe qui entraient en piste pour un parcours « Barême A, temps différé ».
 
Bernadette, du bassin au gobelet
Attraper une pomme dans le bassin, passer par la marelle et la déposer dans le gobelet. Heureusement aucun des enfants ne demanda à la responsable de faire une démonstration.
 
Cécile et ses bouquets de chalumeaux
Elle trouvait qu’il était plus séant de boire dans un verre. Seul écueil pour ce faire, le chalumeau ne servait qu’à transvaser le liquide de la bouteille dans le gobelet. Ouais! Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? Et aucun des jeunes n’a émis de protestation. Les parents n’ont qu’à en prendre de la graine. Avis aux parents: demandez le gentiment, ils seront prêts à exhausser tous vos caprices... 
 
Coralie et Jack avec leurs boites à surprises
 
La première boite, bof! La seconde boite, même pas peur! La troisième, enfin le mot clef était trouvé mais la réaction: un grand Beurk, ils sont vivants! Le dégoût tardif assurées pour de minuscules asticots inoffensifs...
 
Isabelle et ses objets dissimulés.
Allaient-ils pouvoir citer un nombre suffisant d’objets pour obtenir le sésame utile pour la chasse aux trésors?
 
Macha et ses ses pommes d’amour
Pas de bras, mais la figure pleine de chocolat… Les duels de la pomme. Les plus adroits auront la chance de s’en sortir avec un seul passage et les autres à savourer ce délicieux dessert en faisant rire la galerie.
 
Véronique et son salon d’habillage
Pour les parents exaspérés dès l’aube devant leurs enfants qui trainent pour se préparer. Demandez à Véronique elle arrive à ce qu’ils se déshabillent, se rhabillent et rangent leurs affaires en moins de deux minutes chrono. L’histoire ne dit pas si elle le réussi à la maison avec ses deux filles. 
 
« And the winners are… ». A défaut d’averse céleste, c’est une pluie de cadeaux qui arrosa tous les valeureux participants. Bravo à tous!
 
Pendant ce temps autour du boulodrome, les amis et les parents s'échauffaient pour le traditionnel concours de pétanque, organisé de main de maître par Dominique et Philippe. Les uns chauffaient déjà leurs boules pendant que d’autres échauffaient les gosiers pour la tchathe qui ne manquerait d’agiter les concurrents pendant que certains jeunes se reposaient des efforts fournis précédemment en avalant une chique pour reprendre de force...
 
Vu le succès de l’année précédente, une troisième piste avait été ajoutée pour les treize triplettes engagées, dont la célèbre Betty gagnante de l’année précédente qui comptait bien défendre son titre bec et ongles était épaulée par deux petits jeunes Nestor et David. 
 
Rien n’échappa à Dominique le juge principal qui à maintes reprises rappela les règles aux novices et avec l’aide de Philippe muni de sa ficelle bleu trop courte tranchait les cas litigieux. 
 
Remarquable comme dans les grandes épreuves de concours complet, les résultats intermédiaires s’affichaient en temps réel sur l’écran géant constamment tenu à jour par le jury.
 
Le championnat battait son plein. Cela tirait, plaçait de tous les côtés… Quelquefois en dehors des pistes aussi. Les conseils fusaient de partout pendant que les spectateurs suivaient assidument les compétiteurs marquaient les points par des Oooh, Yeees. des Zut et parfois de gros mots que je ne répéterai pas ici.  
 
Parmi les nombreux spectateurs V.I.P. les Charles et les King Charles. Que du bon monde! Un petit coucou sympathique au photographe, certaines adeptes de la « Dolce Vita », d’autres croquaient la pomme,  pratiquaient le cheval d’arçon, replaçait le cochonnet, regardait « So British »,  conversaient sur la toilette des chiens, se racontaient les derniers potins, croquait la cerise, restait aux abris, à l’ombre sous la tente, le clan de Mamy Julie tenait conseil ou les jeunes organisaient leurs propre concours.  
 
Pendant que les équipes s’affrontaient autour des cochonnets, de son côté Bob derrière ses fourneaux s’occupait à l’élaboration du repas prévu en soirée. Il nous embauma une grande partie de l’après-midi avec ses oignons qui brunissaient sur la plancha. Torture insoutenable pour le photographe.
  
Une légère averse de cinq minutes calma les esprits échauffés par la compétition et mit fin prématurément aux épreuves de nos boulistes. Retraite généralisée, tous aux abris sous les tentes qui accueilleraient les convives lors du repas du soir.   
 
Le regard horrifié de certaines des nôtres devant l’apparition du « Ballon gardien ». Elles auraient pu être du casting de ce feuilleton télévisé de science fiction « Le prisonnier » diffusé dans les années 60, dans lequel un ancien agent secret, joué par Patrick McGoohan le N°6, essayait en vain de quitter « Le village ». Derrière ce rideau d’eau infranchissable, Philippe d’un air dépité nous salua d’un « Bonjour chez vous! ».
 
Le souper
Les meringues de Coralie comme mises en bouche accompagnant un savoureux apéro, Ie Mojito de Macha en deux versions avec alcool et sans alcool qu'Hemingway n’aurait pas refusé. Une polémique resta ouverte quand à la prononciation du nom de ce délicieux breuvage…
 
Mieux que dans un célèbre club de vacances, sous l’oeil attentif de Bob notre chef coq et ses commis s’affairaient à servir les « doubles hamburgers cheese » accompagnés par les patates pelées par David, cuisinées par Greta selon la recette du premier. En fin de buffet les convives avaient le choix de salades de concombres, de laitues pommées et de tomates.  
 
A la nuit tombée Bob notre chef s’étant retiré, Macha et Lisa nous servirent le dessert au choix. Une succulente glace et des gâteaux variés. 
 
En fin de soirée alors que certains envisageaient de rejoindre leurs pénates, le dernier carré des purs et durs nous démontrèrent que l’on pouvait s’amuser avec trois fois rien.  A remarquer, Greta incapable de manger proprement son dessert sans se barbouiller de crème-fraiche. L’utilisation des couverts ne semble pas son fort. A vous de juger...
 
C’était aussi le moment idéal de la proclamation des résultats de la compétition de pétanque. Le cadeau offert était un gros câlins avec le bouc de Macha. La bête étant couchée depuis longtemps, la gagnante Betty dû se contenter d’un « french kiss » avec le seul bouc encore présent, le reporter de l’événement. A voir la réaction de la coquine, vulgairement dit: « elle semblait avoir prit son pied… » 
 
Pendant que certains courageux s'affairaient à tout ranger, ereintée après cette journée folle, Rosie ne pensait qu’à retourner chez elle retrouver son douillet fauteuil devant la télé. 
 
Ici se termine le récit de notre journée familiale 2017. Comme à chaque fois, ce fut une réussite. Tous les membres présents en garderont un bon souvenir. 
Un tout grand merci aux bénévoles pour l’aide et aux participants pour la convivialité et l'année prochaine...